« Un des chantiers permanents de la didactique du F.L.E », « Le serpent de mer dans l'enseignement /apprentissage des langues maternelles ou étrangères », « Le passage obligé pour l'enseignement
d'une langue étrangère », « Le retour de la vieille dame »... C’est par ces métaphores que la littérature spécialisée a souvent parlé « grammaire » et si la métaphore est « un modèle,
c'est-à-dire une approximation raisonnable d'une réalité difficile à saisir exactement », l'image du chantier ou du serpent de mer fait bien l'affaire pour un mot qui n'arrête pas de poser
problème.
Loin de vouloir résoudre « le problème », le but est ici de proposer une réflexion sur l'enseignement/apprentissage de la grammaire, considéré du point de vue de l'autonomisation de
l'apprenant.
Peut-on « apprendre à apprendre » la grammaire d'une langue étrangère? Si oui, comment? Pour donner une réponse à ces interrogations, la matière à réflexion sera distribuée en deux parties:
- la première partie abordera le problème de la grammaire dans les approches communicative et actionnelle pour rappeler ensuite les apports de la psychologie cognitive à la discussion ;
- la deuxième partie s'arrêtera sur la nécessité d'une pédagogie intégrée Lm-Lé et sur les pratiques de classe, liées à la grammaire contrastive, qui aident l'apprentissage réfléchi de la
grammaire et favorisent par là l'autonomisation de l'apprenant.
Palerme 2016 - Naples 2016 : Edvige Costanzo
