Les étudiants rencontrent des difficultés lors de l'apprentissage des langues étrangères. Une de ces difficultés, l'anxiété langagière, a été identifiée comme un facteur affectant ce processus chez les étudiant.e.s.
D'un point de vue psychologique, chez les étudiant.e.s, ce type d’anxiété spécifique à l’apprentissage des langues peut s’exprimer de différentes formes : gêne ou réticence à prendre la parole, peur d'être mal noté, remise en question de son image de bon communicateur, comparaison systématique avec l'entourage, dégradation de l'image de soi ...
Si l’étude de l’anxiété langagière lors de l’apprentissage d’une seconde langue a attiré l’attention des chercheur.e.s depuis les années 1960, peu d'études se sont intéressées à la relation entre les modalités pédagogiques mises en œuvre par les enseignant.e.s et le niveau de cette anxiété chez les étudiant.e.s qui peut empêcher la prise de parole lors de séances d'expression orale en classe.
Peut-on réduire l’anxiété langagière et favoriser l’engagement des étudiants lors d’un cours d’expression orale par des modalités pédagogiques de l’enseignement explicite ? Quelle posture l’enseignant.e. doit-il/elle adopter lors des interactions en face-à-face avec un groupe d'étudiant.e.s ayant des difficultés à s'exprimer ?
Pour essayer de répondre à ces questions, nous avons réalisé une recherche-action appuyée sur les travaux de Zhao(2007) et Horwitz et al. (1986) auprès d'un groupe d'étudiant.e.s de première année inscrits à un cours d'expression orale à la Faculté de Lettres et Langues de l’Université de Poitiers.
Au-delà des résultats très encourageants sur la réduction de ce type d'anxiété, cette étude nous a permis de soutenir la réflexivité sur l'impact des modalités pédagogiques mobilisées dans le cadre des cours d'expression orale.
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