L’interaction entre apprenants, encadrée / animée ou pas par l’enseignant, est actuellement valorisée comme la technique pédagogique la plus adaptée aux objectifs d’autonomie progressive et
néanmoins rapide de l’apprenant en langue étrangère.
On ne compte plus les plateformes d’enseignement des langues en ligne qui mettent en avant les « communautés d’apprenants » dont les membres sont invités à s’engager dans des échanges oraux et
écrits.
En classe, l’enseignant se doit de stimuler les interactions entre élèves, l’espace d’apprentissage devenant un espace de pratique en situation proche du réel.
Mais qu’en est-il dans les dispositifs hybrides de formation, que ces derniers soit gérés par une institution éducative ou par les apprenants eux-mêmes, allant trouver sur le web des compléments
à leurs cours en présence ou, plus rarement, dans des cours intensifs en présence des compléments à leur apprentissage en ligne ?
Les participants à l’atelier seront invités à dresser l’inventaire des situations d’interaction rencontrées dans les éléments constitutifs des dispositifs hybrides de formation, à analyser leurs
relations (de la complémentarité à l’incohérence la plus totale) et à proposer des stratégies visant à améliorer la continuité interactionnelle dans ces dispositifs, de manière à ce que
l’apprenant n’ait pas le sentiment de changer de monde ni de centre de formation… en passant de l’apprentissage en ligne à l’apprentissage en présence.
Montréal 2011 : Christine Vaufrey
